Près de 3.8 millions de Français vivent dans un désert médical selon une étude publiée par la Direction de la Recherche des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) rattachée au ministère des solidarités et de la santé, dont 650 000 malades en affection longue durée (ALD) n’ont pas de médecin traitant.
Cette appellation désigne les territoires où il est quasi impossible de consulter un professionnel de santé et provoque alors une inégalité d’accès aux soins selon les zones géographiques.
Face à ce constat de plus en plus alarmant, le gouvernement réfléchit à différentes solutions pour pallier ce manque. Les infirmiers en pratique avancée, les kinésithérapeutes et les pharmaciens pourraient être davantage sollicités sur le terrain. Ils seraient ainsi autorisés à :
- Recevoir des patients pour des maladies « bénignes ».
- Faire des prescriptions de médicaments.
Cette nouvelle approche repose sur une plus grande coopération entre tous les professionnels de santé, réunis au sein d’une équipe de soins primaires et de proximité.
Selon le gouvernement, "dans les prochaines semaines, l’État et l’Assurance-maladie travailleront en collaboration pour accompagner et traduire en actes concrets ces évolutions". Les premiers changements visibles pour les patients sans médecin traitant devraient être constatés début 2023…