En France, la maladie d’Alzheimer touche environ 900 000 personnes, avec près de 225 000 nouveaux diagnostics posés chaque année. En incluant les aidants, ce sont plus de 3 millions de Français qui sont concernés, de près ou de loin, par cette pathologie. Le pharmacien occupe une place stratégique
Un acteur de confiance au quotidien
Accessible sans rendez-vous, il devient souvent le premier interlocuteur de la famille confrontée aux difficultés de cette maladie. En première ligne, il sait repérer des signes d’alerte : oublis fréquents, difficultés à gérer l’ordonnance, incohérences dans la prise des comprimés. Son regard attentif peut inciter à consulter plus rapidement un spécialiste.
Dispensation et suivi thérapeutique
Les troubles cognitifs rendent la gestion du traitement complexe. C’est lui aussi qui explique les prescriptions, identifie les risques d’interactions médicamenteuses, propose des piluliers personnalisés, rappelle les horaires des prises et l’importance de l’observance, ou encore vulgarise des notions médicales souvent compliquées.
Prévention et conseils personnalisés
Au-delà des médicaments, il conseille sur les mesures d’hygiène de vie : alimentation équilibrée, activité physique douce, stimulation cognitive, sommeil réparateur. Il oriente également les proches vers des associations, propose des supports pédagogiques et accompagne la mise en place de dispositifs pour sécuriser le domicile.
Un relais pour les aidants
Face à une lourde charge émotionnelle et physique, le pharmacien apporte aux proches écoute, réconfort et informations claires sur la maladie. Il peut les sensibiliser aux aides disponibles et au répit nécessaire pour éviter l’épuisement.
Partenaire de terrain, le pharmacien contribue à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles.