Sifflements, bourdonnements, cliquetis… ces sons parasites touchent près d’1/4 de la population. Toujours selon les chiffres du Baromètre Ifop et la Journée Nationale de l’Audition 2024, plus d’1 Français sur 2 concerné par ces « bruits fantômes » déclare que ces symptômes empoisonnent leur concentration, troublent leur sommeil, affectent leur moral, leur patience et donc altèrent leur qualité de vie au quotidien.
Les audioprothèses ne se limitent plus à corriger l’audition !
Aujourd’hui, elles deviennent des outils thérapeutiques à part entière. Équipées de programmes spécifiques, elles sont paramétrées pour réduire le contraste entre silence et bruit parasite, et rééquilibrer la stimulation sonore, même lorsque la perte auditive n’est pas sévère. Si aucune perte auditive n’est constatée, un sophrologue peut initier un travail de respiration et de relaxation, afin d’atténuer, voire de faire disparaître durablement cette gêne. Ce travail clinique, appelé « l’habituation », permet à chaque patient acouphénique de diminuer l’intensité et la perception des acouphènes, en les faisant passer dans l’inconscient du cerveau.
Combinés à une rééducation auditive, à la relaxation ou à des thérapies sonores, ces appareils participent activement à la rééducation du système auditif et réduisent l’impact psychologique de ces nuisances. Le suivi par un audioprothésiste permet d’ajuster les réglages selon la sensibilité de chacun.