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Publié le 30/08/2021 | La Rédaction

Sexologie

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IST : le papillomavirus ne concerne pas que les filles !

L’infection à papillomavirus humains est l’une des IST les plus fréquentes. Elle concerne aussi bien les filles que les garçons.

L’HPV, abréviation pour Human papillomaviris, est la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles (IST). Il se transmet chez les hommes et les femmes, les hétérosexuels et les homosexuels, les bisexuels ou encore les transgenres. Tout le monde peut être exposé.

Comment se transmet le HPV ?

Très fréquent, ce virus se transmet par contact direct de la peau ou de la muqueuse (cutanéo-muqueux), principalement lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration, et/ou de contacts intimes. Dans 60% des cas, l’infection a lieu au début de la vie sexuelle, selon Vaccination Info Service. Ne couvrant pas la totalité des parties génitales, les préservatifs ne protègent pas à 100% contre le papillomavirus. Néanmoins, ils restent incontournables pour la prévention de l’ensemble des IST. Sachez aussi que le sexe oral est également un mode de transmission de ce virus.

La vaccination un des éléments de la prévention

Certes, se faire vacciner ne couvre pas la totalité des papillomavirus. Il en existe près de 200 types différents, dont une quarantaine infectent l’appareil génital, précise l’Institut National du Cancer. Parmi eux, 12 ont été définis comme étant à haut risque ou potentiellement oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 35, 45, 52, 58, 39, 51, 56, 59) et d’autres à bas risque (HPV 6 et 11 par exemple), responsables de verrues génitales ou condylomes, sorte de petites excroissances.

La vaccination vise à prévenir l’infection à certains papillomavirus qui peuvent être responsables de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col (70% des cas), de l’utérus, de la vulve, du vagin ou de l’anus, chez l’homme le cancer du pénis, et certains cancers de la sphère oro-pharyngée.

Dans 90% des cas les virus sont éliminés spontanément par l’organisme dans les 2 ans. Reste que dans 10% des cas, l’organisme ne parvient pas à rejeter le virus et l’infection à HPV devient persistante. C’est ainsi que le cancer du col de l’utérus se développe 10 à 15 ans après. D’où l’importance d’un suivi et d’un dépistage en réalisant un frottis cervical régulièrement.

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