Chacun d’entre nous peut choisir de donner ses organes. En France, le don d’organes et de tissus est strictement réglementé par la loi. Selon le principe du « consentement présumé » nous sommes tous donneurs en cas de décès, sauf si nous avons exprimé notre refus…
La donation de son vivant est également soumise à certaines règles, même si elle concerne 9% du total des greffes. Elle implique notamment une évaluation médicale rigoureuse du donneur pour s'assurer que le don ne compromettra pas sa santé et que le bénéfice pour le receveur justifie les risques encourus par le donneur.
À qui peut-on donner de son vivant ?
- Ses parents ;
- Ses enfants ;
- Sa fratrie ;
- Ses grands-parents ;
- Ses oncles ou tantes ;
- Ses cousins ou cousines germaines ;
- La personne avec laquelle elle vit en couple depuis au moins deux ans ;
- Tout individu avec qui elle entretient un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans.
Quels organes peut-on prélever de son vivant ?
Quelles sont les obligations si vous êtes donneur ?
- Être majeur et en bonne santé : un bilan médical permet de s’assurer que vous n’êtes pas porteur de maladies transmissibles et que vous pourrez subir une intervention chirurgicale sans risque pour votre santé.
- Avoir conscience des risques : prenez connaissance des conséquences éventuelles que peut engendrer le prélèvement, qu’il soit d'ordre physique ou psychologique.
- Exprimer votre consentement : faites part de votre volonté de donner un organe à votre proche par écrit et devant le président d’un tribunal ou un magistrat que vous aurez préalablement désigné, comme par exemple celui du lieu de l'établissement de santé où le prélèvement est envisagé ou celui de votre lieu de résidence.
Un comité d'experts s'assurera par la suite, que votre choix est libre et éclairé. Vous pouvez revenir sur votre décision à tout moment.
Parlez-en avec vos proches ! Donner un organe est un acte solidaire qui doit être mûrement réfléchi.