650 000 Français sont concernés par cette maladie de peau selon l'Association Française pour la Recherche sur l'Hidrosadénite (AFRH). Également nommée « hidrosadénite suppurée », elle se manifeste par l’apparition de nodules, le plus souvent situés dans les plis : au niveau des aisselles, sous la poitrine, dans l’aine et dans l’interfessier. Le visage et le torse peuvent également être touchés.
Quelles sont les causes ?
Non contagieuse, elle est principalement due à une infection des follicules pileux (cavités où poussent les poils) dans les zones où se situent les glandes qui produisent de la sueur. Ayant tendance à se boucher, elles forment des nodules douloureux et suppurants.
Par ailleurs, l’acné sévère, le tabagisme, le surpoids, la spondylarthrite ankylosante ou encore la maladie de Crohn sont souvent associés à la maladie de Verneuil.
Quels traitements ?
- L’antibiothérapie au long cours permet de limiter les poussées.
- Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des corticoïdes par voie générale peuvent être prescrits en cas de douleur importante.
- La chirurgie s’avère parfois nécessaire pour retirer les tissus malades, notamment en cas de forme sévère. Elle consiste à inciser et à drainer les abcès formés par les nodules, pour évacuer le pus et soulager la douleur.
N’hésitez pas à consulter un dermatologue si vous constatez des masses sous cutanées anormales. Détectée tôt, l’évolution de la maladie de Verneuil pourra être freinée.