La scoliose est définie comme une déformation tridimensionnelle du rachis : vers le haut ou le bas, vers la droite ou la gauche, vers l’avant ou l’arrière. Elle touche toute une partie de la colonne vertébrale, de la courbure cervicale, thoracique ou lombo-sacrée. Cette torsion d’une ou plusieurs vertèbres sur elle(s)-même(s) entraîne une déformation du thorax, de l’abdomen, et des parties para-vertébrales. Les courbures naturelles du rachis sont modifiées. Vue de dos, la colonne vertébrale n’est plus droite.
Ne confondez pas scoliose et attitude scoliotique !
Si elle peut se déclarer à l’âge adulte, concerner 10% de la population après 60 ans, elle survient surtout dans l’enfance. Et c’est durant l’adolescence, qu’elle évolue de manière rapide, rendant cette période de la puberté à risque.
La scoliose se distingue de l’attitude scoliotique qui est causée par une mauvaise position due à :
- Une mauvaise attitude assise en classe ;
- Une inégalité dans la longueur des membres inférieurs ;
- Un déséquilibre du bassin ;
- Une attitude antalgique prise spontanément par le corps pour soulager une douleur.
Pour qu’il y ait scoliose, la déviation rachidienne doit être supérieure à 10°.
Il est alors indispensable d’en rechercher les causes :
- Les antécédents familiaux de scoliose,
- L’existence ou non de douleurs rachidiennes ;
- Les habitudes de pratique sportive ;
- Les antécédents médicaux et chirurgicaux ;
- Les anomalies de la courbe staturo-pondérale (taille-poids).
Seul un médecin peut poser le diagnostic, en réalisant, dans un premier temps, un examen clinique afin d'écarter l'attitude scoliotique.
Le plus souvent de type idiopathique, c’est-à-dire sans cause retrouvée, les scolioses n’entraînent pas de douleurs rachidiennes particulières. C’est pourquoi il est primordial de faire dépister au plus tôt votre enfant et votre adolescent, en particulier lors de la puberté et en cas d’antécédent génétique.