Un kyste ovarien est une petite grosseur qui se développe au niveau de l’ovaire, l’organe reproducteur chez la femme. 5 à 7% d’entre elles sont concernées selon l’Assurance Maladie. Les jeunes filles âgées entre 10 et 16 ans peuvent aussi être touchées.
Le plus souvent bénin, il peut être :
- Fonctionnel et transitoire. Il est dû à un « dérèglement hormonal » qui provoque la transformation d'un follicule ou d'un corps jaune physiologique en kyste. Constitué essentiellement de liquide, sa taille varie en fonction du cycle menstruel. Il régresse et disparaît spontanément en quelques mois.
- Organique. Dur, il résulte d’un développement anormal des cellules de l’ovaire et nécessite la plupart du temps d’être retiré car il peut devenir cancéreux.
Très souvent asymptomatique, il provoque toutefois chez certaines femmes :
- Des douleurs pelviennes ;
- Des saignements en dehors des menstruations ;
- De la constipation ;
- Des ballonnements ;
- Une envie fréquente d’uriner.
Un examen clinique est alors nécessaire pour confirmer sa présence. Il repose sur :
- Une palpation abdominale ;
- Une échographie abdomino-pelvienne qui permet de visualiser sa forme, sa taille et sa composition. Une seconde visualisation est généralement réalisée pour confirmer qu’il est bien fonctionnel. Il régresse en fin de cycle menstruel.
- Un bilan sanguin s’il est organique afin d’analyser la présence d’éventuels marqueurs tumoraux malins.
Lorsqu’un kyste est détecté, il est faut le surveiller régulièrement pour éviter des complications comme :
- Une rupture. Le liquide se répand dans le péritoine entraînant des douleurs importantes.
- Une torsion. Le kyste tourne sur lui-même provoquant une très forte douleur et un manque d’oxygène pour l’ovaire.
- Une hémorragie. Elle peut être intra ou extra-kystique.
- Une infection. Un traitement antibiotique est alors requis.
Il est nécessaire de le retirer par voie chirurgicale en pratiquant une kystectomie ovarienne.
Au moindre signe, consultez votre gynécologue !
