Se manifestant par des rougeurs diffuses sur le visage, la démodécidose est une maladie de peau souvent confondue avec la rosacée. Elles n’ont pourtant pas les mêmes origines…
La rosacée est une pathologie inflammatoire chronique, induisant une dilatation excessive des vaisseaux sanguins à la surface de la peau. La démodécidose, quant à elle, provient d’une propagation excessive d’acariens appelés « démodex Folliculorum », des hôtes microscopiques logeant au sein des glandes sébacées qui produisent le sébum et de Meibomius situées au niveau des paupières pour lubrifier la surface oculaire.
Si la plupart du temps, ces petits parasites se nourrissant de nos cellules mortes et de notre sébum sont inoffensifs, ils peuvent toutefois devenir pathogènes lorsqu’ils pénètrent dans le derme.
3 symptômes significatifs d’une démodécidose :
- Des plaques rougeâtres et parfois squameuses apparaissant sur la zone moyenne du visage : le bas du front, le nez, le haut des joues ;
- Des petits boutons blancs ;
- Des démangeaisons.
Ces lésions cutanées s’accompagnent parfois d’une inflammation de la base des cils favorisant la formation d’orgelets ou de blépharites.
3 façons de prendre en charge cette dermatose :
- Appliquez de façon locale, une crème à base d’ivermectine, un antiparasitaire. Plusieurs semaines de traitements sont nécessaires pour faire disparaître les lésions et éviter les récidives ;
- Adoptez une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire, afin de favoriser un bon équilibre du microbiome de la peau ;
- Limitez le stress. Il fragilise vos défenses immunitaires vous rendant alors plus vulnérable à ce type d’infection.
En cas de doute ou de symptômes persistants, consultez un dermatologue afin de poser un diagnostic précis. Il vous prescrira le traitement le plus adapté.