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Publié le 28/02/2022 | La Rédaction

Gynécologie & Urologie

Femmes

Avortement : tout ce qu’il faut savoir sur l’IVG

Aujourd’hui, en France, une femme peut avorter jusqu’à 14 semaines de grossesse, soit 16 semaines d’aménorrhée. IVG médicamenteuse et IVG instrumentale, zoom sur ces deux méthodes.

En rallongeant de deux semaines, c’est-à-dire jusqu’à 14 semaines, le délai légal pour avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la France rejoint la moyenne européenne : 24 semaines au Royaume-Uni, 18 en Suède et 14 en Espagne.

Quelles sont les différentes méthodes d’avortement ?

La technique d'avortement utilisée dépend de votre choix et du terme de votre grossesse. Il existe deux méthodes d’IVG :

- L’IVG médicamenteuse. Cette méthode ne nécessite pas d’hospitalisation, ni d’anesthésie. Elle se réalise jusqu’à 7 semaines de grossesse en milieu hospitalier, et 5 semaines si elle est pratiquée en cabinet de ville. Elle consiste à prendre deux médicaments par voie orale qui provoquent l'expulsion de l'embryon.

  • La mifépristone (antiprogestérone) qui interrompt la grossesse.
  • Le misoprostol (prostaglandine), 36 à 48 heures plus tard, qui va provoquer des contractions et l’expulsion de l’embryon. L’avortement se déclenche généralement dans les 3 à 4 heures après la prise mais peut survenir dans les 24 à 72 heures.

Les + : Elle évite la chirurgie, s’effectue en cabinet de ville (sage-femme ou médecin) comme en service hospitalier, et la téléconsultation est possible.

Les - : Elle se déroule en plusieurs jours, peut provoquer des saignements plus ou moins importants, engendrer des douleurs et des nausées.

- L'IVG instrumentale. Cette méthode consiste à aspirer l’œuf, précédé d’une dilatation du col de l’utérus. Elle se pratique en établissement de santé (hôpital ou clinique), en cabinet de ville, en centre de planification ou en centre de santé. L’intervention est réalisée dans un bloc opératoire sous anesthésie locale (seul le col de l'utérus est anesthésié) ou sous anesthésie générale selon la situation médicale et le choix de la femme. Si une anesthésie générale est nécessaire, une consultation pré-anesthésie est obligatoire. L’intervention en elle-même dure une dizaine de minutes. Puis, vous serez sous-surveillance quelques heures avant de rentrer chez vous accompagnée.

La préparation médicamenteuse pour faciliter la dilatation du col consiste à prendre :

  • Par voie orale, de la mifépristone 36 à 48 heures avant l’aspiration ou du misoprostol 3 à 4 heures avant sur une prostaglandine ; ou
  • Par voie vaginale un ovule de géméprost 3 heures avant l’aspiration.

Les + : Elle se déroule en une fois, peut se réaliser jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (absence de règles), et le risque d’échec reste rare.

Les - : C’est une technique chirurgicale nécessitant une anesthésie locale ou générale. Elle peut entraîner quelques douleurs dans le bas-ventre et des saignements.

Pour choisir l’IVG la plus adaptée à votre situation, demandez conseil auprès de votre médecin généraliste, gynécologue ou sage-femme.

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