Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon plusieurs enquêtes, 58% se disent "anxieux", 48% se sentent "souvent tristes, déprimés". Environ 45 % indiquent devoir travailler parallèlement à leurs études, et ce cumul accentue les risques d’épuisement et de décrochage. Le suicide est malheureusement la deuxième cause de décès chez les jeunes de 18 à 24 ans.
Les dispositifs d’aide sont là, mais encore trop méconnus ou sous-utilisés.
- La plateforme Cnaé (Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants) est un service d’écoute gratuit et confidentiel qui permet aux jeunes de bénéficier de conseils personnalisés et de les orienter vers des structures d’aide spécialisées. Elle est joignable au 0 800 737 800 et ouverte de 10h à 21h en semaine et de 10h à 14h le samedi, ou par courriel à l'adresse suivante : cnaes@enseignementsup.gouv.fr
- Le programme Santé Psy Étudiant, mis en place en 2021 au plus fort de la crise du Covid-19, offre aux étudiants douze séances gratuites, sans avance de frais et renouvelables, chez des psychologues partenaires. Santepsy.etudiant.gouv.fr
- Les services de santé étudiante présents dans les universités offrent également des consultations gratuites avec des psychologues ou psychiatres, aidant ainsi les jeunes à faire face au stress et à l'anxiété.
- L’association Nightline propose un soutien anonyme par téléphone ou chat. Elle permet aux étudiants de parler librement de leurs problèmes avec des bénévoles formés, particulièrement précieux le soir.
- Les CROUS (Centres Régionaux des Œuvres Universitaires et Scolaires) disposent aussi de services sociaux pour guider les étudiants en difficulté, qu'il s'agisse de soutien financier ou d’aide au logement.
- Le 3114 est un numéro d’écoute accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, dédié à la prévention du suicide, offrant un soutien immédiat aux personnes en détresse.
- Les BAPU (Bureaux d'Aide Psychologique Universitaire) proposent des consultations gratuites avec des psychologues et des psychiatres pour les étudiants en souffrance.
N'hésitez pas à demander de l’aide. Le pharmacien joue également un rôle de premier plan dans cet accompagnement. Souvent facilement accessible, il peut orienter vers des structures adaptées, conseiller des solutions naturelles (phytothérapie, homéopathie, huiles essentielles) pour la gestion du stress, ou expliquer l’utilisation de traitements spécifiques.