La rhinite allergique est une des maladies allergiques les plus communes. Selon l’Inserm, sa fréquence a été multipliée par quatre au cours des trois dernières décennies, affectant à présent plus de 25% de la population générale en France.
Elle est provoquée par une réaction excessive du système immunitaire en présence d’un allergène, comme le pollen ou les acariens. Pour se défendre, l’organisme libère divers composés, notamment de l’histamine, responsables des symptômes allergiques.
L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) l’a défini comme une inflammation de la muqueuse nasale induite par des allergènes, pouvant être subdivisée, selon le mode de survenue.
Il en existe 2 types :
- La rhinite allergique apériodique ou perannuelle persiste toute l’année. Elle est déclenchée par des allergènes comme : la poussière de la maison, les acariens, les phanères (griffes, poils, squames, etc.) et la salive de chat ou de chien, ainsi que les moisissures.
- La rhinite allergique saisonnière, également appelée « rhume des foins » ou allergie saisonnière, se produit toujours à la même période année après année. Elle peut être provoquée par le pollen des arbres et arbustes (le plus souvent au printemps), des graminées généralement présentes en été (gazon, foin, blé, etc.), et les herbacées (à la fin de l’été et à l’automne). Elle est très fréquente, débute généralement à l’adolescence et se répétera ensuite tous les ans au moment où le pollen responsable de l’allergie sera le plus présent dans l’air.
Poser le diagnostic de l’allergie est crucial pour agir. Consultez votre médecin traitant ou un allergologue avant qu’elle ne tourne à l’asthme !