Selon la Fédération Française des Diabétiques, on compte 10 000 amputations par an d’un orteil, d’un avant-pied, d’un pied, voire plus à cause du diabète. Une plaie non traitée peut vite dégénérer. Une mauvaise circulation sanguine, une cicatrisation difficile, une diminution de la sensibilité provoquées par la maladie… sont bien souvent les principales causes d’infection du « pied diabétique ».
Le diabète, notamment de type 2 peut être responsable :
- D’une atteinte des nerfs, la neuropathie. Elle entraîne une baisse de la sensibilité. La perception de la douleur, du chaud ou du froid est amoindrie ;
- De déformations du pied pouvant se développer ;
- D’un épiderme plus fin et donc d’une peau plus fragile ;
- D’une artériopathie qui engendre une lésion inflammatoire des artères ;
- D’une mauvaise circulation sanguine les membres inférieurs et les pieds.
Les 3 grades de risque de lésions du pied :
- Grade 0 : La sensibilité n’est pas affectée.
- Grade 1 : La sensibilité est affectée mais n’est pas associée à d’autres complications.
- Grade 2 : La sensibilité est affectée et associée à un artériopathie des membres inférieurs et / ou à une déformation d’au moins un pied.
- Grade 3 : Un antécédent de complications sévères (ulcère - ou plaie - d’au moins un pied et / ou amputation localisée aux membres inférieurs).
3 points essentiels sur lesquels on doit être attentif :
- Recherchez toute lésion même très petite comme : une coupure, une crevasse, un cor ou une ampoule.
- Inspectez vos ongles. Vérifiez qu’ils ne soient pas trop longs ou trop courts au risque de développer un ongle incarné.
- Regardez l’aspect de votre peau. Plus sèche et plus fine, elle peut s’irriter plus facilement.
Dans le cadre de votre prise en charge, vous pouvez bénéficier de quatre consultations par an chez un podologue pour faire un bilan régulier de votre zone plantaire. N’hésitez pas à vous y rendre !