2ème maladie neurologique chronique la plus fréquente après la migraine, l’épilepsie touche 50 millions de personnes dans le monde. Plus de 650 000 Français en souffrent, selon Épilepsie France. Soit 1% de la population. Environ 50% des épilepsies débutent avant l’âge de 10 ans.
Ce trouble neurologique se traduit par des crises provoquées par un dysfonctionnement anormal transitoire de l’activité électrique du cerveau. Sous cet influx nerveux brutal et excessif, les neurones s’emballent entraînant une suractivité de certaines zones du cortex cérébral, voire dans les deux hémisphères.
Comment poser le diagnostic ?
- L’examen clinique :
La consultation médicale se déroule en plusieurs étapes :
- Interrogation du patient et/ou aux personnes de son entourage sur le déroulement des crises : les circonstances de leur survenue, la description des manifestations, le traitement, etc.
- Examen du patient pour déceler d’éventuels signes de traumatisme (contusions liées à une chute, morsure de la langue, etc.), symptômes généraux, troubles neurologiques.
Il faut éliminer les crises pouvant ressembler à une épilepsie mais qui n’en sont pas comme : malaises vagaux dus à une hypoglycémie, spasmophilie, syncopes, spasmes du sanglot, tétanie, attaque de panique, troubles d’anxiété, etc.
Il faut également écarter les causes ou les circonstances des convulsions pouvant être liées à des convulsions fébriles de l’enfant (contractions musculaires saccadées), un sevrage d’alcool, de drogue, à une substance toxique, etc.
- Pour affirmer une épilepsie, il faut :
- Un électroencéphalogramme (EEG) pour mettre en évidence des anomalies entre les crises, et parfois enregistrer les crises ;
- Des examens neuro-radiologiques. Une IRM permettra de mettre en évidence des anomalies que la radiographie et le scanner ne peuvent pas déceler.
Sachez, qu’en cas d’atteinte d’épilepsie sévère, votre médecin traitant peut demander à ce qu’elle soit reconnue comme affection longue durée (ALD). Une fois acceptée, les examens et les soins sont pris en charge à 100% sur la base tarifaire de l’Assurance Maladie.