La bronchiolite du nouveau-né est la plupart du temps virale, mais aussi d’origine bactérienne. Les premiers signes cliniques de la maladie peuvent être un banal rhume. Apparaissent ensuite des épisodes de toux sèche et de toux grasse, entrecoupés de fièvre modérée et d’abattement important, dégénérant vers un encombrement et une respiration sifflante. Difficultés à respirer, essoufflements, le nourrisson a souvent du mal à s’alimenter.
Plus vite elle sera traitée, plus vite bébé sera guéri.
Sachez que selon certaines études, l’allaitement maternel réduirait l’incidence de cette maladie.
Consultez rapidement votre médecin pour éviter que cette infection saisonnière ne dégénère. Prenez d’autant plus vite un rendez-vous si votre enfant montre des signes de faiblesse du côté des bronches, du cœur ou des poumons. Soyez encore plus attentif s’il a moins de trois mois, s’il est asthmatique ou prématuré.
En fonction de l’affection, le médecin :
- Prescrira des médicaments classiques : paracétamol en cas de fièvre, un antitussif en cas de toux sèche, des lavages de nez, des fluidifiants favorisant l’expectoration des sécrétions,
- Conseillera de bien humidifier sa chambre,
- Ordonnera des séances de kinésithérapie respiratoire. Celles-ci restent le traitement le plus naturel des bronchiolites aiguës bénignes. Elles aident à la désobstruction des voies aériennes supérieures et au désencombrement bronchique.
Côté homéopathie ?
- Ipeca 9 CH à 15 CH visent à réduire les spasmes.
- Antimonium tartaricum 9 CH aide à éliminer les sécrétions.
- Blatta orientalis 9 CH favorise le désencombrement.
- Spongia 5 CH contre la toux sifflante et rauque.
- Sambucus 5 CH pour lutter contre le nez bouché.
Que vous préfériez les médecines douces ou pas, mieux vaut consulter le médecin traitant. Seul lui saura prescrire à bébé un traitement personnel.