Plus rare que le cancer de la prostate, celui du testicule touche 1 à 2% des hommes selon la Fondation ARC. Par contre, il atteint plus fréquemment les jeunes de 15/35 ans.
Le cancer du testicule se développe au niveau des cellules reproductrices en charge de la production du sperme. Plusieurs facteurs déclencheurs sont évoqués : anomalie congénitale, atrophie testiculaire, gênes, ou facteurs environnementaux.
Messieurs, prenez votre santé « en main » :
- Autopalpez-vous au moins 1 fois par mois. C’est LA manière de s’assurer qu’aucune masse ne s’y développe. Une tumeur est dure au touché et indolore.
- Vérifiez leur taille. Attention, le testicule gauche est généralement plus bas que le droit. Lorsqu’une tumeur se développe, vous ressentez parfois une sensation de lourdeur, ou même une enflure.
- Surveillez votre tour de poitrine. Quand une tumeur évolue, elle favorise la sécrétion d’une hormone (HCG), provoquant un gonflement des glandes mammaires (la gynécomastie).
- Un mal de dos soudain. En grossissant, la tumeur peut se propager aux ganglions lymphatiques et provoquer des douleurs délocalisées.
- Pesez-vous régulièrement. Une perte de poids sans avoir fait de régime n’est pas normale.
- Vous rencontrez des problèmes de fertilité ? Cela peut également être un signe avant-coureur.
En cas d’un ou de plusieurs de ces symptômes, parlez-en à votre médecin. Il vous prescrira des examens complémentaires (bilan sanguin, échographie, IRM ou encore biopsie) pour confirmer le diagnostic.
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