Contracté, le diaphragme se bloque et nous ne respirons pas à plein régime. L'apport en oxygène s'effectue uniquement par la poitrine. Cette respiration superficielle, peu adaptée, ne permet pas une bonne ventilation. Or, nous devons respirer profondément et lentement, en utilisant le diaphragme : la respiration abdominale, ventrale.
Arrêtez de rentrer votre petit bidon en permanence, de peur qu'il soit vu. Laissez-le bouger !
Ample et fluide, elle prend sa source dans le périnée et mobilise tout le ventre comme le font spontanément les bébés.
Comment y parvenir ?
En position assise, debout ou couchée :
- Placez les mains sur le ventre et essayez de ne plus bouger les épaules ni le thorax.
- Fermez les yeux et détendez-vous. Pensez à une chose agréable. Évacuez toute tension.
- Prenez conscience progressivement de la manière avec laquelle vous respirez.
- Inspirez par le nez, sentez l’oxygène arriver et le ventre se gonfler. À l’inspiration, le diaphragme appuie sur les viscères, créant un appel d'air, provoquant un léger gonflement du ventre. Les dernières côtes s'écartent, augmentant le volume d'air frais.
- Expirez par la bouche en laissant s’échapper un petit filet d’air. À l'expiration, le diaphragme se relâche, et l'abdomen se vide de son air.
- Rendez votre respiration régulière. Ensuite, ralentissez-la, allongez le rythme. Petit à petit, elle deviendra plus profonde et plus ample.
Comme dans toute méditation, séance de sophrologie ou de yoga, la respiration abdominale permet d’entrer en cohérence cardiaque, dans une démarche de bien-être, de mieux-être et de santé.