Dans notre pays, la réglementation actuelle, définie par la loi Caillavet du 22 décembre 1976, indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, quel que soit notre âge. C’est le médecin qui juge au cas par cas pour chaque patient, si des prélèvements peuvent être effectués lors du décès de ce dernier.
Selon l’agence de la Biomédecine, en 2020 :
- 3% des donneurs en état de mort encéphalique avaient 17 ans ou moins,
- 27,7% de 18 à 49 ans,
- 29,4% de 50 à 64 ans,
- 40% plus de 65 ans.
Le don d’organes repose sur 3 principes fondamentaux :
- Le principe du « consentement présumé ».
- La gratuité.
- L’anonymat.
Les principaux organes prélevés sont :
- Le foie ;
- Les reins ;
- Le cœur ;
- Les poumons ;
- Le pancréas ;
- Les cornées ;
- Des parties de l’intestin ;
- Des tissus comme : les os, les artères, les tendons.
Que faire si vous ne souhaitez pas être donneur ?
- Faites part de votre vivant de votre refus d’être prélevé, de façon écrite sur un document daté et signé à confier à l’un de vos proches.
- Si vous êtes en incapacité d’écrire, faites rédiger une attestation par une tierce personne devant deux témoins.
- Inscrivez-vous sur le registre national des refus.
La Journée mondiale du don d’organes et de la greffe qui a lieu chaque année le 17 octobre est une bonne occasion d’en discuter avec vos proches, afin d’être au clair sur le sujet.
C’est important pour que chacun soit serein sur ses volontés et celles de son entourage. Pensez-y !