Selon la Fédération Française de Cardiologie, elles concerneraient 5 naissances sur 1 000. Elles peuvent être découvertes :
- Au cours de la grossesse ;
- À la naissance ;
- Durant l’enfance.
Qu’est-ce qu’une cardiopathie congénitale exactement ?
C’est une malformation du cœur qui survient lorsque les cavités, les parois, les valvules ou les vaisseaux sanguins qui l’entourent ne se développent pas normalement au cours de la vie fœtale. Des anomalies chromosomiques, des infections ou encore un diabète gestationnel en sont souvent la cause.
5 types d’anomalies du cœur
Les cardiopathies congénitales cyanogènes :
- La tétralogie de Fallot regroupe quatre anomalies : un déplacement de l’aorte, une sténose pulmonaire, une hypertrophie du ventricule droit et un trou dans la cloison qui sépare normalement les deux ventricules du cœur.
- La transposition des gros vaisseaux : une inversion des artères du cœur.
Les cardiopathies congénitales non cyanogènes :
- Les anomalies de communication entre les compartiments cardiaques. Deux régions ne devant normalement pas être reliées communiquent par un trou dans la paroi du cœur.
- Le canal artériel persistant. Présent uniquement in utero, il relie l’artère pulmonaire à l’aorte avant de se résorber naturellement. Il arrive qu’il subsiste à la naissance et gêne alors le travail du cœur pouvant provoquer une hypertension artérielle pulmonaire.
- Les rétrécissements, ou « sténoses ». Il s’agit du rétrécissement des artères, des veines ou des anomalies des valves qui impactent la bonne circulation sanguine.
Différents traitements (chirurgicaux ou médicamenteux) sont proposés selon le type de malformation dépisté, afin d’améliorer la fonction cardiaque. À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales, participez à faire avancer la recherche en faisant un don !