La dénutrition correspond à un déficit en énergie et en protéines au regard des besoins nutritionnels de l’organisme. Considérée comme une maladie à part entière, elle se traduit par :
- Une perte de poids involontaire supérieure ou égale à 5 % en un mois, ou de plus de 10% en six mois ;
 - Un IMC inférieur à 21 kg/m² pour une personne de plus de 70 ans ;
 - Une albuminémie (la quantité de protéines dans le sang) < 35 g/l.
 
Prévenez cet état dès le moindre signe d’asthénie, d’apathie, d’anorexie ou de perte de poids car elle peut avoir de lourdes conséquences :
- Infections dues aux défenses immunitaires affaiblies, retard de cicatrisation ;
 - Asthénie (fatigue intense et prolongée) ;
 - Apathie (absence de désir, mollesse, indifférence, état dépressif, …) ;
 - Fonte musculaire ;
 - Ralentissement psychique ;
 - Risques de chute ;
 - Perte d’autonomie.
 
La prévention passe par le repérage des individus à risque.
- Difficulté à mâcher, à déglutir et donc à s’alimenter ;
 - Régimes alimentaires déséquilibrés ;
 - Changement du goût dû à la prise de médicament ;
 - Maladies chroniques ou aiguës ;
 - Troubles moteurs ;
 - Isolement ;
 - Perte de convivialité pendant les repas ;
 - Dépression ;
 - Problème financier, manque de ressources ;
 - Régression intellectuelle ; …
 
sont autant de facteurs pouvant amener les personnes à moins s’alimenter.
Les mesures à appliquer au quotidien :
- La prévention passe par une alimentation équilibrée, variée et régulière.
 - Elle doit être :
- Conviviale ;
 - Appétissante ;
 - Répartie tout au long de la journée ;
 - Enrichie (en calories et en protéines).
 
 - La surveillance du poids.
 
Demandez conseil à votre pharmacien pour combler les carences nutritionnelles. De nombreux compléments existent : boissons hyperprotéinées et hypercaloriques, riz au lait, ...