Qu’il s’agisse de pollens d’arbres, de graminées ou encore d’herbacées, le traitement de l’allergie repose avant tout sur des réflexes à adopter afin de réduire l’exposition aux allergènes. Lorsque cela est difficile, des traitements peuvent soulager les symptômes.
De manière générale, l’idéal lorsque l’on souffre de symptômes allergiques est de consulter son médecin traitant. Il vous prescrira en fonction de votre état allergique :
- Des antihistaminiques en comprimés. Ils inhibent l’action de l’histamine, la substance que libère l’organisme au contact du pollen.
- Les corticoïdes par voie nasale. Ils ont un rôle anti-inflammatoire, diminuant l’obstruction du nez.
- Les collyres, à base de cromoglycate, décongestionnent et apaisent les yeux en cas de conjonctivite.
Lorsque la rhinite allergique tourne à l’asthme allergique, celui-ci se traduit alors par un sifflement respiratoire, une toux sèche, un essoufflement à l’effort, etc. Les troubles passent alors des voies respiratoires supérieures (cavité nasale et pharyngienne, larynx) aux voies respiratoires inférieures (poumons). Dans ce cas, votre médecin vous prescrira un inhalateur capable de dilater les bronches, tout en les calmant.
Il vous dirigera sans doute vers un allergologue. Après vous avoir interrogé sur les signes que vous présenterez et leurs circonstances d’apparition, et fait passer une série de tests cutanés (prick-tests) afin d’identifier le ou les allergènes, il vous prescrira un traitement adapté à votre profil allergique ou vous proposera une désensibilisation.
Consultez d’urgence en cas de choc anaphylactique ou de crise d’asthme. Avec l’œdème de Quincke, ce sont les trois urgences vitales qui doivent vous amener à contacter immédiatement le 15.